Du domaine de kerallan

Du domaine de kerallan Cairn Terrier

Cairn Terrier

Le premier jour chez vous...et les suivants

Le premier jour chez vous...et les suivants

Au Domaine de Kerallan, les chiots quittent leur fratrie à partir de 10 semaines, une fois qu’ils ont eu le temps de bien se construire aux côtés de leur mère et d’acquérir les premières bases de leur sociabilisation. C’est un moment important, à la fois pour eux… et pour vous.



Le trajet vers votre foyer

Le jour du départ, le chiot part le ventre vide : les trajets en voiture peuvent parfois provoquer un petit mal des transports. Nous vous conseillons d’utiliser une caisse de transport, qu’il connaît déjà et qui lui servira aussi de repère sécurisant à la maison. Garnie d’une couverture familière et des petits doudous que nous vous remettons, elle l’aide à mieux vivre ce grand changement.

Si votre chiot pleure ou vocalise, restez calme. Votre attitude rassurante vaut bien plus qu’un mot ou une caresse à ce moment-là. En cas de long trajet, quelques pauses permettront de s’assurer qu’il va bien, et de lui proposer un peu d’eau.



L’arrivée à la maison

Idéalement, un petit coin tranquille aura été préparé pour lui, à l’écart des passages et de l’agitation. Un panier ou un tapis dans un endroit calme lui permettra de se reposer en toute sérénité. Inutile de déplacer cet espace d’un jour à l’autre : votre chiot a besoin de repères stables.

L’arrivée dans une nouvelle maison, avec de nouveaux bruits, de nouvelles odeurs, est un grand bouleversement. Il est normal qu’il soit fatigué ou un peu désorienté. Si vous avez des enfants, encouragez-les à lui laisser un peu d’espace pour qu’il puisse prendre ses marques à son rythme.



La première nuit

Elle peut être un peu difficile — pour lui, mais aussi pour vous. Il est probable que votre chiot pleure ou cherche votre présence. Mais plus vous intervenez, plus ce comportement risque de s’installer. Il est important qu’il apprenne à dormir seul, dans un lieu sécurisant. Cela ne durera que quelques nuits, et lui permettra de gagner en autonomie et en confiance.



Apprendre la propreté

Un chiot n’est pas propre naturellement. Il faudra parfois plusieurs semaines, voire quelques mois, avant qu’il sache se retenir complètement. Il ne s’agit pas d’un “caprice”, mais d’un apprentissage, tout simplement.

La patience est ici votre meilleure alliée. Sortir votre chiot régulièrement, en particulier après les repas, les jeux ou les siestes, l’aidera à comprendre ce qu’on attend de lui. Et lorsqu’il fait ses besoins dehors, une voix joyeuse, un geste de félicitations… cela suffit souvent à créer une association positive.

En revanche, s’il y a un accident dans la maison, mieux vaut nettoyer discrètement, sans insister, et éviter toute punition. Un chiot ne comprend pas ce type de réaction, surtout si elle arrive trop tard après les faits.



L’alimentation

À son arrivée, votre chiot aura besoin de deux à trois repas par jour. En grandissant, le rythme évoluera : deux repas vers cinq mois, puis un ou deux repas à l’âge adulte, selon ce qui lui convient le mieux. Une fois son repas terminé, il est préférable de retirer la gamelle, même s’il n’a pas tout mangé.



Découvrir le monde

Les premières semaines sont une période-clé dans le développement comportemental du chiot. C’est le moment de lui faire découvrir en douceur tout ce qui composera sa vie future : lieux, sons, objets, personnes, animaux

Un chiot bien socialisé devient un adulte plus sûr de lui. Lorsqu’une situation l’inquiète, votre propre calme est la meilleure réponse. Il observe votre attitude, il s’y fie.

Lors des premières sorties, s’il est en sécurité, n’hésitez pas à le laisser évoluer sans laisse : il ne s’éloignera pas de sa nouvelle “meute”. En revanche, restez vigilant lors des rencontres avec d’autres chiens : une mauvaise expérience pourrait le marquer durablement.

Quant à l’eau, laissez-le s’y intéresser à son rythme. Jouez avec lui, approchez-vous, encouragez-le doucement… mais ne le forcez jamais.



Le mordillement

Un chiot explore le monde avec sa gueule. Il mordille pour jouer, pour soulager ses gencives, ou pour tester les limites. Il est important de l’accompagner dans cet apprentissage sans brutalité.

Une réaction ferme et constante suffit : un “non” clair lorsqu’il vous mord, puis une redirection vers un jouet adapté. Les jouets à mâcher ou les os crus sont d’excellents alliés pour soulager les poussées dentaires.



Gérer les absences

Un jeune chien ne comprend pas le temps qui passe. Que vous partiez dix minutes ou trois heures, c’est toujours une séparation. Pour éviter le stress, mieux vaut partir discrètement, sans trop d’effusion.

Pendant vos absences, la caisse de transport — ou “cage d’exposition” — peut devenir un espace sécurisant. Le chiot y est déjà habitué : il s’y sent en sécurité, y dort, et l’associe à des moments calmes. Cela lui évite de faire des bêtises ou de se blesser en votre absence, et facilite grandement les voyages ou les séjours ailleurs.